En 1928 et 1929 l'égyptologue anglais Cecil M. Firth commençait le dégagement du complexe funéraire d'Ouserkaf, le premier roi de la Ve dynastie (vers 2465-2358 av. J.-C.), ainsi que celui d'une petite pyramide située juste au sud, que l'on peut désormais attribuer à son épouse. Renonçant à dégager la pyramide du roi, qui n'est encore connue actuellement que par l'exploration menée en 1839 par John S. Perring, Firth fouille la quasi-totalité du temple haut et sa pyramide satellite. Les bas-reliefs recueillis sur le site sont parmi les plus beaux de l'Ancien Empire : la représentation d'un fourré de papyrus bruissant de multiples oiseaux est un des chefs-d'oeuvre de cet âge d'or.De 1950 à 1956, Jean-Philippe Lauer, directeur de recherche honoraire au CNRS, reprend le chantier et complète l'étude du monument. Plus tard, de 1977 à 1979 puis en 1992 et 1993, Audran Labrousse, directeur de la Mission archéologique française de Saqqara, achève la fouille du tombeau de la reine et confirme son attribution à la mère royale Néferhétepès.