Directeur de recherche au CNRS (Montpellier, UMR 5140, ASM), auteur de plusieurs publications consacrées aux ostraca littéraires de Deir el-Medina conservés à l’Ifao. Avec Florence Albert, elle a fondé l’Académie hiératique en 2015.
L’Académie hiératique, fondée en 2015, entend former annuellement de jeunes chercheurs à l’édition des textes hiératiques. Elle s’appuie sur le fonds des ostraca littéraires de Deir el-Medina conservés à l’Institut français d’archéologie orientale (Ifao) du Caire, dans lequel des pièces inédites sont sélectionnées en vue de leur étude et de leur publication par les étudiants.
Séhel, une des plus vastes parmi les îles situées au sud d'Assouan, au coeur de la première cataracte du Nil, porte, sur les gros blocs de granit qui occupent sa moitié sud, une grande quantité d'inscriptions hiéroglyphiques.Très tôt l'intérêt des archéologues s'est porté sur ces textes souvent aussi difficiles à lire qu'ils l'ont été à graver. Lepsius, Mariette et Brugsch furent les premiers à faire connaître ces documents dont l'intérêt historique est considérable.
Issus de fouilles de l'Ifao menées au début du XXe siècle, ce sont plusieurs milliers d'ostraca «littéraires» datant du Nouvel Empire qui ont été découverts à Deir al-Médîna, le village des artisans de la Tombe royale, sur la rive ouest de Thèbes. Ils portent, dans leur grande majorité, les exercices d'étudiants plus ou moins avancés dans l'étude des divers aspects du métier de scribe. Les pièces rassemblées dans ce volume ont été choisies afin d'illustrer cet apprentissage progressif des belles-lettres en Égypte ancienne.