La collection Textes arabes et études islamiques (TAEI) réunit des éditions scientifiques de textes anciens en arabe et des études portant, à travers des sources principalement écrites, sur tous les aspects de l’histoire et de la civilisation arabo-islamiques. Avec les TAEI, les publications de l’Ifao contribuent à faire connaître cet immense patrimoine et à en décliner tous les genres, en matière de sciences religieuses comme de sciences profanes, histoire, littérature, histoire de l’art.
Le sort des parents du prophète Muhammad dans l’éternité occupa de nombreuses générations de savants musulmans et de simples croyants. Āmina et ‘Abdallāh étaient morts avant le commencement du message de leur fils, c’est-à-dire qu’ils moururent pendant la Ǧāhiliyya, le temps de l’ignorance, en païens. L’intérêt des premiers convertis à l’islam pour leur destin dans l’au-delà relevait certainement moins d’une curiosité intellectuelle que du souci de savoir quel serait le sort leurs propres parents, eux-mêmes morts avant de connaître la seule doctrine garantissant l’accès au Paradis.
This book presents information on a number of towns and villages in Egypt, documented from Arabic papyri dating back to the first Muslim settlement in Egypt. It relates a list of Egyptian localities - towns and villages - quoted in these papyri, both at the archæological and cultural levels. It is a good addition to the Arab documentation.The author is publishing here for the first time seven texts from the papyri collection of the Papyrus Institute at the University of Heidelberg, in Germany.
Le cadi, juge du tribunal musulman, est un des personnages les plus emblématiques de l’islam médiéval. Recruté par le pouvoir pour rendre la justice entre les plaideurs, il incarnait, plus que tout autre, le droit islamique qu’il était chargé d’appliquer. Les anciens cadis égyptiens nous sont connus grâce au livre que leur consacra l’historien al-Kindī (m. 350/961), dont le présent ouvrage propose la traduction française.
Pour connaître les routes syrienne et égyptienne du pèlerinage au Hedjaz, dans le nord-ouest de l’Arabie Saoudite, le Dʳ Alî Ibrâhîm Al-Ghabbân a recueilli les traces de toute nature laissées sur ces pistes désertiques par les pèlerins musulmans : constructions, céramiques, inscriptions et graffiti (dont certains fort anciens, et importants pour l’histoire des débuts de l’Islam).Ce travail s’appuie aussi bien sur des prospections et relevés de surface que sur des sondages archéologiques, et allie l’étude précise des différents sites à celle, plus large, du contexte historique qui rend comp
Textes arabes historiques concernant les séismes et volcans dans le monde arabe et islamique des débuts de l'ère islamique jusqu'au XIIᵉ siècle de l'Hégire (du VIᵉ au XVIIIᵉ siècle de notre ère).
Cet ouvrage d’islamologie est l’édition de Al-Tadhkira fî ahkâm al-gawâhir wa l-a‘râd de Ibn Mattawayh (Vᵉ/XIᵉ siècle). L’éditeur a utilisé comme manuscrit principal le ms. de San‘â’, et comme manuscrit secondaire, celui de Milan. Il s’agit d’un point de vue de théologie musulmane sur les propriétés et les attributs des atomes.• Lire la présentation générale en arabe : (0.18 Mb) ou en français : (0.15 Mb)
Vers la fin du premier tiers du XIVᵉ siècle, le maître-maçon Ibn al-Rāmī décrit dans son Kitāb al-Iʿlān bi-aḥkām al-bunyān certains des litiges constructifs survenus à Tunis, alors capitale du pouvoir ḥafṣide. Son ouvrage, de portée pratique et didactique, s’appuie sur la puissante armature casuistique que lui fournit un autre texte, le Kitāb al-Qaḍā’ wa-nafī al-ḍarar, composé plus de trois siècles plus tôt par un juriste andalou, Ibn al-Imām al-Tuṭīlī (m. 396/996).
Tout entier consacré à la proche parenté agnatique convertie du Prophète, cet ouvrage vante les mérites, les fastes et les vertus de ces personnages qui ont été témoins de l'apparition de l'Islam et dont doit s'inspirer le pieux musulman. L'ouvrage que nous présentons aujourd'hui ne comprend donc que l'édition et la traduction du «Dhakhâ'ir al-’uqbâ». Il paraît ici dans sa première édition critique.
ʿUmāra, poète et diplomate originaire du Yemen, évoque les temps troublés qui ont marqué la fin de l’époque fatimide en Égypte, quand le pouvoir réel était aux mains des vizirs. Comparant le vizirat à une femme capable aussi bien de séduire que d’anéantir, il attribue à Wazâra, épouse de deux vizirs, la responsabilité des meurtres qui marquent la période. Lui-même fut témoin d’épisodes sanglants Il est présent quand la tête de Ruzzīk est apportée sur un plateau et plus tard il découvre, en longeant le canal (Al-Khalîj), celle d’un de ses successeurs au sommet d’une lance.
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