Dans la station ptolémaïque de Bi’r Samut (III s. av. J.-C.), sur la route transdésertique d’Edfou à Bérénice, les mêmes nomades africains étaient appelés en grec et en égyptien. Dans ce dernier mot, on reconnaît les Blemmyes de la littérature grecque et latine et des documents de l’Antiquité tardive. Pourtant, trois siècles plus tard, ces nomades seront simplement désignés sous le nom de dans les garnisons romaines du désert Oriental.
Le second volume de la publication de Didymoi rassemble le matériel inscrit : inscriptions lapidaires, ostraca (y compris figurés), petits objets (les photos des ostraca sont publiées en ligne sur le site de l’Ifao ). Parfois datés, ces témoins contribuent à la compréhension des architectures et des stratigraphies de Didymoi, analysées dans le premier volume.
Didymoi – la Didyme de l’ – fait partie de la () construits par les Romains pour contrôler la route caravanière de Koptos, sur le Nil, à Bérénice, sur la mer Rouge. Son nom se réfère à ses divinités tutélaires, les Dioscures, invoqués par ses occupants dans leurs lettres privées, même si le matériel issu de la chapelle montre que le dieu principal était, comme dans toute la région depuis Trajan, Zeus Hèlios Grand Sarapis.
Fondé au IIᵉ s. av. J.-C. sur la rive occidentale de la mer Rouge, le port de Myos Hormos connut son apogée au lendemain de la conquête romaine de l’Égypte; c'est alors que des caravanes allaient et venaient entre Koptos, le grand port nilotique, et Myos Hormos, transbordant produits occidentaux et érythréens. Pourtant, la plupart des fortins (praesidia) dont les Romains ont équipé cette route, qu’ils appelaient la «route de Myos Hormos» ou «route Myshormitique», datent d’une époque ultérieure et ne semblent guère en phase avec le trafic commercial.
Krokodilô est un des fortins romains de la route caravanière qui traversait le désert de Bérénice entre Koptos, en Haute-Égypte, et Myos Hormos, sur les rivages de la mer Rouge. Du dépotoir, fouillé en 1996 et 1997, sont sortis environ 800 ostraca, grecs en général, qui datent de Trajan et du début du règne d'Hadrien. Cette première livraison des O.Krok.
À la différence des deux premiers volumes de cette série, la troisième livraison des ostraca grecs et latins du Mons Claudianus s'attache à l'étude d'un unique type documentaire : les reçus pour avances sur ration ou salaire consenties par divers responsables de l'intendance à des ouvriers employés dans les carrières. Outre l'édition détaillée de quelque 200 documents épigraphiques, l'auteur fait ici une analyse très précise de ces actes : parties engagées, composantes des contrats, vocabulaire employé.
Les travaux de l'Organisme des antiquités de l'Égypte menés par Adel Hussein à Aïn Waqfa (Maks Qibli) dans la pointe méridionale de l'Oasis de Kharga ont permis de dégager les restes d'un village romano-byzantin. Le rapport de fouilles d'Adel Hussein en présente les principales structures. Un lot de 79 ostraca amène de nouveaux renseignements précieux sur l'agriculture de la région et la vie quotidienne de ses habitants.
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