Une famille qui s’était établie à Bénarès (BāRānaḥsī) avait deux fils ; l’aîné s’appelait Sīslyv et le cadet, Syvsvāt.
Le père, qui était avancé en âge, sentait que la mort ne tarderait pas à le frapper, aussi fit-il venir ses deux enfants pour leur dispenser les enseignements nécessaires. Syvsvāt était âgé de 13 ans.
- Vous remplacerez vos parents à la maison quand ils ne seront plus, dit le père à ses deux enfants.
Un batelier originaire de la ville de Cāmpā accosta un jour près de la demeure des deux frères. Syvsvāt fit sa connaissance et lui demanda de le suivre lorsqu’il prendrait le chemin du retour. Le batelier accepta et, de plus, fit de Syvsvāt son fils adoptif.
Durant le voyage, Syvsvāt ne pouvait s’empêcher de questionner le batelier sur tout ce qu’il voyait :
- Y a-t-il des pierres dans ses chutes ? Des arbres dans cette forêt ? Des hommes dans ce village ? Un prince dans ce pays ? Des moines (bikkhu) dans cette pagode ?
Exaspéré de se voir poser tant de question qui lui paraissaient saugrenues, le batelier fit taire Syvsvāt non sans penser qu’il était fou…
Une famille qui s’était établie à Bénarès (BāRānaḥsī) avait deux fils ; l’aîné s’appelait Sīslyv et le cadet, Syvsvāt.
Le père, qui était avancé en âge, sentait que la mort ne tarderait pas à le frapper, aussi fit-il venir ses deux enfants pour leur dispenser les enseignements nécessaires. Syvsvāt était âgé de 13 ans.
- Vous remplacerez vos parents à la maison quand ils ne seront plus, dit le père à ses deux enfants.
Un batelier originaire de la ville de Cāmpā accosta un jour près de la demeure des deux frères. Syvsvāt fit sa connaissance et lui demanda de le suivre lorsqu’il prendrait le chemin du retour. Le batelier accepta et, de plus, fit de Syvsvāt son fils adoptif.
Durant le voyage, Syvsvāt ne pouvait s’empêcher de questionner le batelier sur tout ce qu’il voyait :
- Y a-t-il des pierres dans ses chutes ? Des arbres dans cette forêt ? Des hommes dans ce village ? Un prince dans ce pays ? Des moines (bikkhu) dans cette pagode ?
Exaspéré de se voir poser tant de question qui lui paraissaient saugrenues, le batelier fit taire Syvsvāt non sans penser qu’il était fou…