luxuriae

Ad luxuriae instrumenta. Les objets dans leur contexte, entre la demeure et la tombe : le mobilier en ivoire et en os à Pompéi.

L’étude de l’ivoire, comme reflet d’un luxe ostentatoire et porteur de symboliques particulières, est abordée au cœur d’une réflexion historique, religieuse et sociale. L’artisanat et les usages de l’ivoire et de l’os ouvragé sont appréhendés au sein d’une dynamique sociale à l’échelle de la ville de Pompéi, entre le projet de fouille d’un atelier du travail de l’os (en I-16, 3) et une étude des objets dans leurs contextes, tant funéraires que domestiques. La poursuite de la création du catalogue exhaustif des ivoires et des os du Musée archéologique national de Naples enfin, qui a déjà et aura encore l’avantage, dans le cadre de cette étude, de mettre à disposition de la communauté scientifique et du plus grand nombre l’ensemble d’une collection exceptionnelle. Ce travail sera par conséquent orienté, pour partie, vers une mise en parallèle entre les contextes domestiques et les contextes funéraires, ces derniers étant souvent un reflet précieux du monde des vivants. Entre les déplacements sur le terrain, à Naples et à Pompéi, pour étude et pour fouilles, et la recherche menée au Centre Jean Bérard, trois axes vont ainsi être mis en perspective, associant archéologie, histoire et sources textuelles.

Responsable d’opération :

Anselme Cormier, Université catholique de l’Ouest, CHUS (Centre de recherche Humanités et Sociétés ; Centre Jean Bérard (USR 3133, CNRS-EFR).