La collection Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale (FIFAO) se consacre à la publication scientifique des travaux archéologiques conduits sur l’ensemble des chantiers de l’Ifao. Elle est constituée de plusieurs séries : Balat, Tebtynis, Karnak-nord, Archéologie islamique, etc.
ISSN : 0768-4703
Ce volume regroupe plusieurs études concernant le matériel le plus caractéristique découvert dans le secteur des galeries-magasins du site d’Ayn Soukhna (publié en 2016 dans le précédent ouvrage de cette série). Nous présentons successivement la totalité des inscriptions qui ont été relevées au cours de la fouille de cette zone en apportant des compléments à celles qui ont, en raison de leur importance historique, déjà été signalées, et en étudiant l’ensemble des petits objets inscrits de différentes périodes mis au jour.
Situé dans le désert Oriental égyptien, Samut Nord est un site entièrement voué à l’exploitation de l’or. Constitué de zones d’extraction et de transformation du quartz aurifère et de deux édifices dédiés au logement, il est occupé brièvement vers 310 av. J.-C. Avant leur destruction en 2017, les vestiges de Samut Nord étaient exceptionnellement bien préservés et leur exploration représentait l’opportunité d’étudier, pour la première fois et dans son intégralité, une installation minière à l’apogée de l’exploitation de l’or en Égypte.
Le fort de Krokodilô, fouillé en 1996 et 1997 par la Mission française du désert Oriental, est situé sur la route reliant Coptos, dans la Vallée du Nil, à Myos Hormos, sur la mer Rouge. Son dépotoir, formé sous les règnes de Trajan et Hadrien, a livré plus de 800 ostraca, dont 189 sont publiés dans ce volume. Après un premier volume des Ostraca de Krokodilô consacré à la correspondance militaire, le présent ouvrage s’intéresse à la correspondance privée que s’échangeaient les habitants de Krokodilô et des forts voisins, Phoinikôn et Persou.
Le volume V de la série Mirgissa est consacré à la publication des empreintes de sceaux mises au jour sur ce site de la frontière méridionale de l’Égypte, et datées, pour la plupart, des XIIe et XIIIe dynasties. Plus de 15 000 fragments ont été recueillis dans la forteresse et sa décharge. Outre un grand nombre sur les huisseries des portes, et d’autres sur papyrus, les sceaux étaient appliqués sur des coffres et divers contenants.
L’abondant matériel découvert à Tebtynis comporte peu de textes en hiéroglyphes et en araméen, d’ostraca hiératiques, ou encore de graffiti, d’inscriptions, de timbres, scellés, os et morceaux de verre inscrits. Pour autant, ces inscriptions ne sont pas dépourvues d’intérêt et le présent volume répond au souci de les rassembler, en les classant selon la langue, le type d’écriture et le support utilisé. Des indices complètent la répartition réalisée.
Les fouilles archéologiques entreprises par la fondation Aga Khan et l’Institut français d’archéologie orientale entre 2000 et 2009, le long de la muraille médiévale du Caire, ont révélé la présence d’un précédent rempart, bâti en briques crues, dont l’existence n’était jusqu’alors signalée que par les sources écrites.
La Fin de Méroé est bien connue en Nubie, par les tombes royales de Qoustoul et Ballana, et par les fouilles de capitales à Faras et au Gebel Adda. Pour documenter la période dans la région de Méroé même, la Section française a sondé en 1987-1990 les monuments du site d’el-Hobagi. Des sept grands tumulus à sépultures souveraines, tous enclos d’un mur d’enceinte très original, deux ont été fouillés. Chaque tombe procure un armement exceptionnel, emblématique de la royauté méroïtique.
The Adaïma necropolis in the Nile Valley of Egypt has revealed more than 800 morphologically well preserved skeletons (adults, new-borns and children) dated from 3800 to 3000 BC. This makes it one of the most important prehistoric human samples in such a good state of conservation. It provides a unique opportunity to study the coevolution of man and diseases at this period.
Les fouilles d’Isṭabl ʿAntar se sont déroulées de 1985 à 2005 et ont mis au jour des vestiges sur une surface de plus de deux hectares. Elles ont livré une quantité considérable de matériels de toutes sortes, y compris de nombreux éléments organiques, dont la publication est en cours. Les céramiques représentent une part majeure de ces trouvailles par leur nombre et leur qualité. Ce premier volume qui leur est consacré concerne des ensembles clos, le plus souvent des fosses, dont la chronologie s’échelonne du milieu du ixe siècle jusqu’à la fin du xe siècle.
Les complexes de galeries-magasins peuvent être considérés comme l’une des caractéristiques essentielles des « ports intermittents » de l’époque pharaonique qui ont été récemment identifiés. Ce type de dispositif a en effet été successivement mis en évidence sur les trois sites portuaires pharaoniques qui ont fonctionné sur la côte occidentale de la mer Rouge à Mersa Gaouasis, à Ayn Soukhna, et au ouadi el-Jarf.
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