La collection des Documents de fouilles de l’Ifao (DFIFAO) accueille la publication du matériel (objets et textes) mis au jour lors des fouilles archéologiques conduites par l’Institut français d’archéologie orientale.
Cette treizième livraison du comprend la publication (en photographie et fac-similé), la transcription et la traduction commentée de 151 ostraca. Cet ensemble est composé de documents appartenant aux différentes catégories représentées dans les précédents volumes du catalogue. Parmi les documents institutionnels, on rencontre ainsi des listes d’ouvriers, des documents relatifs à la livraison, à la réception et à la distribution de denrées ou de produits divers (dont les habituelles rations de grain), sans oublier des fragments de journaux.
Dans la station ptolémaïque de Bi’r Samut (III s. av. J.-C.), sur la route transdésertique d’Edfou à Bérénice, les mêmes nomades africains étaient appelés en grec et en égyptien. Dans ce dernier mot, on reconnaît les Blemmyes de la littérature grecque et latine et des documents de l’Antiquité tardive. Pourtant, trois siècles plus tard, ces nomades seront simplement désignés sous le nom de dans les garnisons romaines du désert Oriental.
Le site de Douch n’avait jamais été fouillé lorsque Serge Sauneron, directeur de l’Ifao, y engagea des travaux en 1976, afin de désensabler le secteur du temple du Haut-Empire romain. Avant d’atteindre ses sols dallés, les fouilles ont mis au jour plusieurs niveaux d’occupation du Bas-Empire. Ces campagnes et les suivantes, jusqu’en 1994, ont révélé l’existence d’édifices antérieurs à l’époque romaine comme, sous le temple, un sanctuaire ptolémaïque en brique, ainsi que d’autres édifices encore plus anciens, remontant à l’époque perse ou même au-delà.
Ce douzième fascicule du Catalogue des ostraca hiératiques non littéraires de Deîr el-Médînéh comprend la photographie, le fac-similé, la transcription hiéroglyphique, la translittération et la traduction commentée de 130 ostraca provenant du site et déposés pour étude à l’Ifao. Ces documents sont représentatifs des diverses catégories dans lesquelles on range traditionnellement les ostraca documentaires : documents institutionnels et privés et subdivisions de ces deux grandes catégories (journaux, distributions de biens, lettres, dépositions, etc.).
Depuis la découverte en 1798 par l’Europe du premier buste anthropoïde, ces figures à tête humaine surmontant un support aniconique, dont la partie supérieure joue le rôle des épaules, ont suscité l’intérêt des amateurs d’art et des savants. Seul un petit nombre porte le nom d’un particulier ou d’une divinité. Diverses appellations modernes leur ont été attribuées au cours des dernières décennies, susceptibles de rendre la réalité de leur fonction.
Le présent fascicule du Catalogue des ostraca hiératiques non littéraires de Deîr el-Médînéh comprend la photographie, le fac-similé, la transcription hiéroglyphique, la translittération et la traduction commentée de 152 ostraca provenant de ce site.
Les fouilles internationales menées au Mons Claudianus avec la collaboration de l'Ifao (1987-1993) ont livré plus de 9000 ostraca, la plupart en grec. Les textes réunis dans ce quatrième volume de la série qui leur est consacrée datent tous du IIe siècle apr. J.-C.
Cette nouvelle livraison du Catalogue des ostraca hiératiques non-littéraires de Deîr el-Médînéh comprend la photographie, le fac-simile, la transcription hiéroglyphique, la translittération et la traduction commentée de 123 ostraca déposés à l'IFAO, et numérotés à partir de ODM 10001.
Ce livre constitue le deuxième volet de la publication de la nécropole de Douch. Le tome 1 (DFIFAO 26, 1992) était consacré aux tombes 1 à 72, ce volume présente les résultats de l'exploration des tombes 73 à 92. Comme dans le premier tome, chaque tombe a fait l'objet d'une monographie détaillée comprenant l'étude des restes humains et celle du matériel archéologique. Le grand nombre de squelettes exhumés, en particulier de la tombe 74, a justifié la reprise de l'ensemble des données concernant la population dans un chapitre anthropologique important.
Issus de fouilles de l'Ifao menées au début du XXe siècle, ce sont plusieurs milliers d'ostraca «littéraires» datant du Nouvel Empire qui ont été découverts à Deir al-Médîna, le village des artisans de la Tombe royale, sur la rive ouest de Thèbes. Ils portent, dans leur grande majorité, les exercices d'étudiants plus ou moins avancés dans l'étude des divers aspects du métier de scribe. Les pièces rassemblées dans ce volume ont été choisies afin d'illustrer cet apprentissage progressif des belles-lettres en Égypte ancienne.
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